Alors que vous êtes en pleine forme et que vous êtes un sportif accompli, il arrive que vous ressentiez des douleurs au niveau d’un os. Il s’agit peut-être des premiers symptômes d’une fracture de fatigue. Contrairement à la fracture traumatique qui survient à la suite d’un choc violent, la fracture de fatigue résulte de la sollicitation répétitive d’un os. Celui-ci a beau s’adapter en permanence, trop d’efforts finissent par l’abîmer.
La fracture de fatigue pied se développe lorsque l’os est sollicité de façon trop intense et répétée, mais aussi de façon non uniforme. C’est le cas par exemple pour un sportif qui augmente trop brutalement son rythme d’entraînement.
La fracture de fatigue, ou fracture de stress, est considérée comme une maladie de l’os qui n’arrive plus à faire face aux efforts et à la charge qui lui sont imposés. Il ne s’agit pas d’une blessure grave, mais elle doit être prise en charge par un médecin pour être guérie au plus vite.
Cette pathologie peut toucher pratiquement tous les os. Cependant, les membres inférieurs sont le plus touchés, c’est pourquoi vous entendrez davantage parler de fracture de fatigue pied ou fracture de stress tibia. Les autres os les plus touchés sont le tarse (os du pied), les métatarses (orteils), le fémur, le péroné et le genou. Les sportifs pratiquant des sports sollicitant le haut du corps pourront être touchés au niveau de l’omoplate, la clavicule ou l’humérus.
Les sports qui vous exposent le plus pour le bas du corps, dont la fracture de fatigue au pied ou la fracture de stress tibia, sont la course à pied et l’athlétisme. Les fractures du haut du corps sont associées à des sports comme le handball et le tennis.
Les sports considérés comme plus doux comme la natation réduisent les risques de fracture de fatigue tibia.
Les sportifs ne sont pas les seuls à être affectés. Il convient en effet de distinguer deux types de problèmes.
1 — La facture de fatigue chez le sportif est une lésion d’hypersollicitation de l’os due à un surmenage en raison d’un surentraînement. Les pressions subies par l’os étant trop répétitives, il n’a pas le temps de se réparer naturellement entre deux sessions, ce qui le fragilise.
2 — La fracture pour cause d’insuffisance osseuse intervient chez toute personne dont les os peuvent être par nature fragiles ou en conséquence d’une maladie comme l’ostéoporose. Si cette personne pratique un sport, elle va accélérer le processus, mais elle peut souffrir d’une fracture de stress sans avoir produit d’efforts particuliers.
Les os d’un non sportif sont exposés à la fracture de fatigue dans les cas suivants :
Le vieillissement est une cause qui concerne tout le monde, sportif ou pas. Avec l’âge, les os perdent de leur élasticité et leur cartilage est moins apte à absorber les chocs que lorsque vous êtes enfant et adolescent. Par conséquent, plus vous vieillissez, plus vous risquez d’être touché par la fracture de stress.
Notre corps présente une incroyable capacité à s’adapter à notre mode de vie. Les os se remodèlent en permanence pour supporter les charges que nous leur faisons porter : les efforts entraînent une résorption et une destruction des tissus osseux, compensées ensuite par une reconstruction au repos.
La fracture de fatigue est due à une intensité telle de l’action physique ou une augmentation trop soudaine ne laissent pas le temps à l’os de se reconstruire entre deux entraînements.
La fracture de stress se manifeste par une douleur progressive. Vous la ressentez au début de l’entraînement, puis elle disparaît après une période d’échauffement. Petit à petit, elle demeure tout au long de l’entraînement, jusqu’à devenir insupportable, ce qui vous oblige à cesser votre activité sportive. Enfin, elle devient permanente et vous fait souffrir, même au repos.
Vous devez également être attentif aux symptômes connexes. Les plus flagrants sont la formation d’une inflammation ou d’un œdème. La zone de l’os touché gonfle, devient rouge et chaude lorsque vous la touchez.
Seul un examen clinique, complété par des radiographies, permet de diagnostiquer la fracture de fatigue. Toutefois, ces observations ne seront probantes que lorsque la pathologie sera déjà très avancée. En effet, les microlésions qui se forment au départ de la fracture de fatigue sont difficiles, voire impossibles à détecter sur une radio.
D’autres examens plus poussés permettent de diagnostiquer plus tôt cette fracture, mais il s’agit d’actes nécessitant du matériel de haute technologie : IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) ou scintigraphie osseuse.
Pour éviter d’en arriver là, vous devez cesser votre activité sportive dès les premières douleurs caractéristiques.
Toute douleur osseuse récurrente vous impose de cesser votre activité sportive, car seul le repos complet permet de guérir une fracture de fatigue. Vous devez vous limiter à une activité normale pour ne pas rester sédentaire, mais ne jamais forcer sur l’os lésé.
Pour aider vos os à se reconstruire et pour faire disparaître la douleur, il est recommandé d’utiliser les cataplasmes, ainsi que de pratiquer des massages doux avec argile verte fracture.
Le cataplasme à l’argile verte Phytargile contient des actifs naturels aux propriétés anti-inflammatoires, antalgiques et reminéralisantes sur les articulations, les muscles et l’ossature. Il vous procure une agréable sensation de fraîcheur dès sa pose et soulage instantanément votre douleur. Prêt à l’emploi, il vous suffit d’appliquer une couche de 1 à 2 mm d’épaisseur au niveau de la fracture de fatigue. Si vous craignez de salir vos vêtements ou votre fauteuil, recouvrez-le de papier absorbant ou d’une gaze. Laissez agir le cataplasme entre 20 et 30 minutes. Retirez la protection, puis nettoyez à l’eau tiède. Vous pouvez renouveler le traitement jusqu’à deux fois par jour.
Alternez le cataplasme avec des massages à l’aide du gel antidouleur à l’argile verte Phytargile. Il n’est ni gras ni collant et vous apporte une fraîcheur immédiate des plus agréables. Vous pouvez masser la partie touchée par la fracture de fatigue jusqu’à trois fois par jour.
Prévoyez jusqu’à douze semaines de repos pour laisser le temps à vos os de se reconstituer. Les muscles et les tendons qui les soutiennent en profiteront aussi pour se régénérer, car ils auront été mis à rude épreuve pour compenser la douleur due à la fracture.
Reprenez ensuite votre activité sportive avec la plus grande des précautions. La moindre douleur vous indiquera que vos os ne sont pas encore réparés et nécessitent davantage de repos. Si les symptômes persistent malgré le repos, vous devez consulter votre médecin.
Dans tous les cas, n’attendez pas que la douleur soit permanente pour vous reposer, car le mal ne peut dans ce cas que s’aggraver.
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