Tout sur le claquage musculaire

Le claquage musculaire et son traitement

Le claquage musculaire est une expression qui revient assez souvent dans le monde sportif. Plusieurs athlètes et joueurs en ont été victimes. Ce phénomène qui intervient souvent lors d’un effort physique présente des symptômes assez spécifiques. Il peut également s’avérer dangereux.

Vous êtes un habitué des activités sportives et vous désirez en apprendre plus sur le claquage musculaire et son traitement. Cet article vous renseigne à propos.

Qu’est-ce que le claquage musculaire ?

Le claquage musculaire est considéré comme une lésion musculaire. Ce phénomène n’intervient généralement que lorsque plusieurs fibres sont affectées par la lésion.

Il convient de préciser que les fibres musculaires désignent les cellules destinées à la contraction dans les muscles. Généralement, les claquages musculaires naissent lorsqu’on expose le muscle à une activité sportive dont l’intensité excède celle qu’elle peut supporter. À la suite, on assiste généralement à une hémorragie locale. Celle-ci entraine un hématome.

Au fil des années, l’expression a évolué. En effet, par le passé, le claquage désignait une classification clinique empirique. Cette catégorisation inclut la contracture, la déchirure, l’élongation et la courbature.

Mais depuis un certain moment, les scientifiques font plutôt usage d’une autre classification. Cette dernière est celle de Rodineau et Durey. Ces scientifiques ont fait la distinction entre quatre différentes étapes d’une lésion musculaire. Selon cette classification, le claquage correspond au stade 3. Cette étape est semblable à la déchirure musculaire.

Il convient de préciser que cette distinction ne concerne que la lésion musculaire intrinsèque. Il s’agit plus précisément de celle qui survient de manière spontanée. Les lésions musculaires qui interviennent donc après une coupure ou un coup ne sont pas concernées par cette classification.

Comment traiter un claquage musculaire ?

Pour traiter une déchirure musculaire cuisse ou une déchirure musculaire molaire ou toute autre déchirure musculaire, il est recommandé de prendre certaines précautions. Il s’agit d’abord de commencer par la protection de l’endroit. À cet effet, il est déconseillé de masser l’endroit. Même si vous disposez d’un produit anti-inflammatoire, le massage reste déconseillé. Les massages pourraient provoquer des gonflements et augmenter la douleur musculaire.

Faites plutôt usage d’un rembourrage pour ne pas exposer le muscle étiré à d’autres chocs externes.

Il faut également songer au repos qui permet une cicatrisation plus rapide de la blessure musculaire. C’est d’ailleurs une solution efficace pour tout type de blessure.

Vous pouvez également appliquer une poche de glace. En effet, elle peut soulager la douleur que vous ressentez. L’enflure également peut diminuer. La glace arrive à jouer ce rôle parce qu’elle réduit le flux sanguin au niveau de la partie touchée par le traumatisme musculaire.

Vous pouvez également simplement faire pression sur la zone lésée. L’usage d’un bandage élastique vous permettra d’obtenir ce résultat. Aussi, il faut réaliser une élévation des muscles endoloris.

PHYTOCHOC : Un allié de taille contre le claquage musculaire

Le caractère douloureux des déchirures musculaires est tel qu’on a comme seule envie d’en finir. Pour que le traitement porte très rapidement ses fruits, il est conseillé d’opter pour un anti-inflammatoire naturel et efficace. PHYTOCHOC qui est un produit à base d’arnica, est donc une excellente option en la matière. Si vous vous demandiez quelle pommade utiliser pour une déchirure musculaire, vous tenez votre solution.

Il s’agit d’un gel de massage qui contient des actifs anti-inflammatoires naturels. C’est un produit conçu pour apaiser les douleurs. Celles de votre masse musculaire ne pourront pas y résister. Il séduit par ses propriétés. C’est un produit non gras qui pénètre rapidement les muscles touchés à travers la zone douloureuse. Cela apaise donc rapidement des douleurs dans le muscle lésé.

Vous pouvez donc l’utiliser aussi bien pour vos mollets que pour votre genou, vos triceps, votre cheville, etc.

Quels sont les muscles les plus touchés par le claquage musculaire ?

Aucun muscle n’est à l’abri du claquage musculaire. Toutefois, d’autres sont plus exposés à cette lésion. Ce sont généralement des muscles inférieurs.

Ainsi, les muscles de la cuisse sont tous concernés. Il s’agit des ischio-jambiers. Ils se trouvent à l’arrière de la cuisse. Le quadriceps qui est également un muscle de la cuisse est également concerné. Les adducteurs de la hanche sont également prédisposés à subir facilement des claquages. Ils se situent à l’intérieur de la cuisse.

Les mollets également sont souvent victimes du claquage des gastrocnémiens. Ce sont des muscles du mollet. Cela se traduit donc par une forte douleur au mollet lors de la déchirure mollet.

Par ailleurs, il est également possible d’avoir une déchirure musculaire dos, une déchirure musculaire épaule, etc.

Comment se manifeste le claquage musculaire ?

Les personnes que ce traumatisme atteint éprouvent plusieurs symptômes.

D’abord, ces personnes ressentent une douleur soudaine et intense. Les victimes décrivent généralement une sensation semblable à celle d’un « coup de poignard ». L’intensité des douleurs musculaires est telle qu’il est très difficile de mettre le pied au sol. Vous ressentirez par exemple une douleur au mollet en marchant.

Il s’en suit un claquement sonore. Mais ce n’est pas tout. La victime devient immobilisée. En effet, cette dernière ne peut plus faire des mouvements en raison de la paralysie du muscle.

Plus tard, on observe l’apparition des hématomes. En effet, les étirements des muscles entrainent quelques fois une lésion de certains vaisseaux sanguins situés dans la zone.

Leur période d’apparition n’est pas stable. Ces hématomes peuvent apparaitre justes après quelques heures comme ils peuvent apparaitre après plusieurs jours.

Il est vrai que le claquage musculaire n’est pas vraiment grave. Mais la situation peut s’aggraver lorsqu’il y a des hématomes et que la personne n’est pas en mesure de bouger les membres.

Malgré ces différents symptômes, il n’est pas toujours aisé de déterminer si l’on a subi une rupture de fibre au niveau musculaire lors de son activité sportive. Si vous êtes dans le doute, vous pouvez simplement consulter un médecin. Ce dernier sera en mesure de vous dire clairement s’il s’agit d’un claquage ou pas.

Les causes du claquage musculaire

Le claquage peut intervenir de n’importe quelle manière. Généralement, c’est après une activité physique. Ainsi, lors du football, du basket ou encore pendant un autre sport, ces accidents musculaires peuvent intervenir. Il suffit de faire un geste inadapté qui déplace la capacité d’étirement du muscle.

Plusieurs facteurs peuvent favoriser ces blessures. Il s’agit par exemple du faible niveau d’échauffement. C’est également le cas des fatigues musculaires. Il y a aussi la présence d’anciennes blessures.

Il est vrai que ce sont les sportifs qui en souffrent le plus. Mais cela peut également intervenir dans le cadre d’une activité quotidienne.

Comment prévenir le claquage musculaire ?

Plusieurs précautions contribuent à réduire les risques de blessure. Ainsi, lorsque vous pratiquez un sport de modification brutale de direction ou une autre activité sportive, vous devez procéder préalablement à des échauffements. Toutefois, lorsque l’échauffement n’est pas bien fait, vous exposez encore plus vos muscles à des étirements.

En effet, l’échauffement permet de préparer les articulations, les muscles et le corps entier à l’exercice que vous comptez réaliser. Cette opération assure le renforcement musculaire avant l’activité physique.

Il vous faut également vous reposer assez souvent. L’hydratation est aussi importante. Vous devez toujours vous y prendre en douceur pour votre effort sportif. N’allez surtout pas au-delà de vos limites.

Autres cas de lésions susceptibles de toucher les sportifs:

Bien que cet article se concentre principalement sur le claquage musculaire, il est important de mentionner d'autres types de lésions communes chez les sportifs, comme la tendinite de l'épaule. Comme pour les claquages, les tendinites nécessitent également une attention particulière et peuvent bénéficier de traitements naturels. En cas de tendinite de l'épaule, des remèdes tels que le repos, des exercices de renforcement ciblés et l'application de glace peuvent être de première importance. L'utilisation de compresses à base de plantes anti-inflammatoires, comme celles contenant du camphre, de l'arnica, peut aussi aider à réduire l'inflammation de manière naturelle. Un "traitement naturel de la tendinite de l'épaule" doit toujours être complété par des conseils professionnels et, si besoin, par une rééducation adaptée pour éviter la récidive et favoriser la guérison.