Les troubles musculosquelettiques (TMS) touchent les muscles et les tendons des articulations. La partie supérieure du corps est davantage concernée avec des douleurs au dos, poignet, épaule et coude ; ils concernent la partie inférieure dans une moindre mesure, avec des problèmes aux genoux.
Les TMS font l’objet de nombreuses études, ce qui a permis d’établir un classement très précis.
Le syndrome du canal carpien se manifeste par des fourmillements, troubles de la sensibilité, trouble de la motricité et diminution de la force des doigts, excepté l’auriculaire. Il est imputé à la compression du nerf médian à la hauteur de son passage dans le canal carpien au niveau du poignet, ce qui a pour conséquence d’entraver le passage de l’influx nerveux.
Les troubles musculosquelettiques liés à l’épaule sont multiples. En fonction de leur localisation et de la gravité des lésions, ils provoquent des douleurs lors de :
l’abduction, c’est-à-dire l’élévation latérale du bras ;
l’élévation du bras vers l’avant ;
la rotation externe du bras, par exemple lorsque vous vous coiffez ;
la rotation interne si par exemple vous tentez de vous gratter le dos.
L’épicondylite est attribuée à des lésions des muscles et tendons du bras qui se fixent sur l’épicondyle, c’est-à-dire le petit relief osseux de l’humérus situé juste au-dessus de l’articulation du coude et sur la face externe du bras.
La lombalgie se loge dans les vertèbres lombaires situées dans le bas du dos. Une lombalgie commune se guérit dans un laps de temps de 4 à 6 semaines ; lorsqu’elle dépasse les 12 semaines, elle est considérée comme chronique.
La lombalgie plonge souvent le patient dans un cercle vicieux : redoutant le déclenchement de nouvelles douleurs, celui-ci ralentit ses activités ; des raideurs s’installent alors au niveau des ligaments, tandis que les muscles du dos s’affaiblissent, ce qui favorise l’apparition d’une nouvelle lombalgie.
Les troubles musculosquelettiques localisés dans le bas du corps se manifestent majoritairement par un hygroma du genou provoqué par l’inflammation des points de jonction des articulations. Le genou a tendance à gonfler et à devenir douloureux. Contrairement à la lombalgie, l’hygroma du genou nécessite le repos tant que la douleur persiste.
Le pour cent restant des troubles musculosquelettiques se loge aléatoirement dans les autres articulations du corps.
Les troubles musculosquelettiques sont pris très au sérieux, car ils présentent l’inconvénient de déclarer une maladie professionnelle. D’après le site Ameli de l’assurance maladie, ils constituent la première cause d’indemnisation, avec plus de 87 % des maladies professionnelles ayant entraîné un arrêt de travail ou une réparation financière en raison de séquelles. Par ailleurs, les lombalgies représentent 20 % des accidents du travail.
Il est à noter que les TMS ont augmenté de 60 % depuis 2003.
Les troubles musculosquelettiques émanent d’une disproportion entre les sollicitations des articulations et la capacité physique du corps à y répondre. Ils concernent généralement des gestes répétitifs dont résultent des douleurs dont l’intensité croît graduellement, surtout lors de périodes de sollicitations intensives. Dans une moindre mesure, ils peuvent néanmoins survenir rapidement.
Les troubles musculosquelettiques sont aujourd’hui inscrits au tableau des maladies professionnelles, car le lien entre les postures de travail et le développement des affections est clairement établi.
Les sportifs professionnels, ainsi que les amateurs dont la pratique est régulière, voire intensive, sont également très touchés. Enfin, de nombreuses activités de loisirs en sont aussi la cause, comme le jardinage ou le bricolage notamment.
Le cadre dans lequel vous travaillez ou pratiquez votre activité sportive ou de loisir influence également la capacité du corps à répondre aux exigences. Par exemple, le froid induisant la contraction des muscles constitue un facteur aggravant de premier plan.
L’autre élément déclenchant est lié à des postes de travail inadaptés, vous obligeant à adopter des postures qui sollicitent exagérément et de façon trop récurrente les muscles et les tendons. Si l’on pense souvent aux travaux physiques, il ne faut pas négliger les positions statiques dans un bureau. On peut citer l’exemple très fréquent du travail sur ordinateur avec un clavier mal positionné : les coudes ne reposant pas sur le bureau, les muscles du haut du dos doivent en permanence rester tendus, ce qui engendre des douleurs chroniques dans les épaules, sur les omoplates et dans la nuque. Le simple fait d’avancer le clavier pour reposer les coudes suffit parfois à faire disparaître ces TMS.
Enfin, le stress constitue un accélérateur des affections. Touchant à la fois le moral et le physique, un employé travaillant sous tension permanente ou un sportif sous la pression de l’obligation de résultat sera plus sensible aux troubles musculosquelettiques.
Chaque individu doit tenir compte de sa condition physique et morale qui influence l’apparition des troubles musculosquelettiques :
La prévention des troubles musculosquelettiques repose sur l’analyse des facteurs favorisant leur déclenchement.
La sédentarité joue un rôle important, car le corps manque de forces pour supporter les efforts qui lui sont demandés. Il convient donc de pratiquer une activité sportive, même légère pour renforcer les muscles et tendons.
A contrario, les adeptes du sport intensif doivent « écouter » leur corps pour ne pas le brusquer et dépasser ses limites. L’échauffement ne doit en outre jamais être négligé.
Vous devez analyser les postures qui génèrent les douleurs. Ce diagnostic peut conduire à la modification d’un poste de travail par exemple. Pour les loisirs ou l’activité professionnelle, il importe de vous former aux bons gestes : plier les genoux pour porter une charge, bouger les pieds et se tourner plutôt que de provoquer la torsion de la colonne vertébrale, s’asseoir à même le sol pour jardiner et reposer son dos, effectuer des pauses pour changer de posture et détendre ses muscles, etc.
Lorsque les troubles musculosquelettiques sont installés, vous devez les soigner au plus vite pour éviter qu’ils ne s’installent durablement.
Le gel de massage antidouleur à l’argile verte vous aide à dissiper la douleur, grâce à sa formule contenant des ingrédients bénéfiques aux muscles et tendons : arnica, menthol, harpagophytum, huiles essentielles de romarin, thym, cajeput et origan.
Vous pouvez compléter les massages avec l’application d’un cataplasme à l’argile verte. 20 à 30 minutes deux fois par jour apaisent les tensions.
Pour faire disparaître durablement les troubles musculosquelettiques, vous devez impérativement en identifier la cause et trouver la parade. Lorsque vous connaissez vos faiblesses, l’usage de l’argile verte est recommandé dès les premières douleurs pour réparer vos muscles et tendons et aider vos articulations à faire face à l’effort qui leur est demandé.
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