La phlébite peut être superficielle ou profonde ; la première s’avère bénigne, tandis que la seconde est potentiellement grave. Dans les deux cas, un caillot de sang se forme et obstrue la veine, partiellement ou totalement. La thrombose peut se former dans n’importe quelle partie du corps. Toutefois, les membres inférieurs sont dix fois plus concernés que les membres supérieurs. Les personnes âgées de plus de 60 ans sont les plus touchées.
D’après les chiffres d’Ameli, la France totalise chaque année entre 50 000 à 100 000 cas de phlébites dont 40 000 se terminent par une embolie pulmonaire et nécessitent une intervention d’urgence. En tout, ce sont 250 000 patients qui consultent pour des cas de phlébite superficielle.
La phlébite superficielle peut se manifester sur une veine saine, mais aussi variqueuse, c’est-à-dire déjà touchée par des varices qui entraînent la dilatation pathologique permanente des veines. On parle généralement de périphlébite ou de paraphlébite. Elle touche le réseau sanguin superficiel qui draine 10 % de notre sang.
La phlébite profonde atteint le réseau veineux profond qui transporte 90 % du sang. Elle est circonscrite dès lors qu’elle est soignée à temps, tandis qu’en absence de traitement, elle risque de s’étendre, passant par exemple de phlébite du pied à phlébite de la jambe.
Si elle n’est toujours pas prise en charge médicalement, le caillot est susceptible de remonter vers le cœur et les artères du poumon. La circulation sanguine se retrouve alors bloquée, privant ces organes essentiels de leur approvisionnement vital en sang. C’est ce que l’on appelle l’embolie pulmonaire qui peut être fatale.
Étant donné la gravité potentielle de cette pathologie, il est important de reconnaître quels sont les premiers signes de la phlébite.
La formation d’une phlébite entraîne une inflammation que vous pouvez détecter par la chaleur de la peau au toucher lorsque le caillot se situe dans le réseau veineux superficiel. Ce symptôme phlébite est souvent accompagné d’une sensation d’engourdissement de la zone où réside le caillot.
Le phénomène des jambes lourdes est dû à une insuffisance veineuse. Vos jambes paraissent engourdies et semblent gonflées, même au repos. La présence de ce trouble de la circulation sanguine ne dégénère pas systématiquement en phlébite, mais le risque est bien présent. Il convient de consulter votre médecin pour évaluer la situation. Le port de chaussettes ou de bas de contention pourra peut-être suffire, mais cette situation doit être suivie médicalement pour lui éviter de se propager à d’autres parties du corps.
Les membres inférieurs étant les plus touchés, une douleur permanente dans la jambe peut constituer un symptôme de thrombose veineuse. En cas de phlébite du mollet par exemple, le bas de votre jambe demeure gonflé et il devient plus dur au toucher. C’est le signe que le caillot de sang obstrue la veine et entrave le retour veineux, ce qui a pour conséquence d’augmenter la pression dans la veine concernée. Une douleur derrière le genou ou dans la cuisse peut aussi révéler une phlébite.
Ce type de douleur devient plus manifeste en fin de journée ou lorsque vous demeurez longtemps immobilisé, par un travail de bureau par exemple, un voyage en avion, une immobilisation à la suite d’un accident ou d’une maladie, etc.
La coloration de la zone affectée constitue un autre symptôme phlébite. Votre peau se teinte d’une coloration qui peut être bleuâtre, rouge, voire violette, signe que la circulation sanguine se trouve entravée. Si cette partie s’avère chaude et/ou dure, vous devez impérativement consulter un médecin.
Les veines restant en permanence dilatées forment des varices. Vous voyez alors apparaître à la surface de votre peau des cordons bleutés et tortueux. Ils prouvent la présence d’une insuffisance veineuse et sont le résultat de l’augmentation de la pression artérielle. Les clapets situés dans les veines et chargés d’empêcher le sang de refluer en direction du cœur dysfonctionnement et risquent de dégénérer en phlébite.
En cas de varices, vous devez éviter l’exposition à la chaleur : soleil, sauna, hammam, chauffage par le sol, logement surchauffé, etc. Vous devez par ailleurs pratiquer une activité physique qui stimule votre circulation sanguine.
Les jambes constamment gonflées représentent un autre signe de phlébite. La courbe de vos membres n’est plus dessinée et l’affinement au niveau de la cheville disparaît, ce qui doit vous alerter. On parle alors de jambes-poteau, car leur diamètre de haut en bas est le même, avec une cheville aussi épaisse que le mollet.
Si vous exercez une pression, vous repèrerez la présence d’un œdème si la peau reste marquée quelques secondes avant de reprendre son aspect naturel.
Une légère fièvre peut constituer un symptôme phlébite, mais n’étant que peu prononcée, autour de 38°, elle n’est pas facilement détectable.
Si le caillot se situe dans le réseau veineux superficiel, des anti-inflammatoires peuvent suffire pour faire passer la phlébite. En revanche, si elle s’établit dans le réseau profond, le médecin recourt à la prise d’anticoagulants pour éviter que la pathologie se transforme en thrombose profonde pouvant dégénérer en embolie pulmonaire. La médication est accompagnée par le port de chaussettes ou de bas de contention dont l’objectif est de favoriser le retour veineux et stimuler la circulation sanguine.
Dans les cas les plus graves, une intervention appelée thrombolyse peut être décidée. Elle peut être médicamenteuse, à l’aide d’un cathéter, ou chirurgicale, et vise à désobstruer la veine.
Il s’avère essentiel de bouger pour éviter les phlébites. Il apparaît préférable de sélectionner une activité d’endurance mettant à contribution les muscles des membres concernés. Les sports recommandés pour le bas du corps sont la marche, le vélo, la natation et l’aquagym. Pour le haut du corps, choisissez également la natation et l’aquagym.
Le mouvement durant la séance stimule votre circulation sanguine et les muscles que vous renforcez continueront à la tonifier, même lorsque vous serez au repos.
Le massage des membres touchés par la phlébite contribue à entretenir une meilleure circulation sanguine périphérique. Nous vous recommandons deux gels très efficaces que vous pouvez appliquer quotidiennement : Phytojambe sans camphre ou Phytojambe avec camphre.
Les formules de ces gels sont élaborées pour prévenir la formation de phlébites. Riche en menthol, le gel apporte une sensation de fraîcheur instantanée. Il soulage la douleur et fait disparaître la sensation de jambes lourdes. En rétablissant une meilleure circulation sanguine, vous réduisez les gonflements et éradiquez les petits œdèmes en formation.
Les actifs entrant dans la composition du gel sont sélectionnés pour leurs vertus sur la circulation sanguine : vigne rouge, menthe poivrée, arnica, menthol, Ginkgo biloba, lierre, ruscus, huile essentielle de menthe poivrée, huile essentielle de cyprès de Provence, marronnier d’Inde, hamamélis, etc.
Le camphre entraîne la photosensibilisation, c’est-à-dire une sensibilité anormalement élevée de la peau qui réagit à la lumière du soleil par des manifestations allergiques. C’est pourquoi une formule sans camphre du gel est proposée. Vous pouvez ainsi utiliser votre gel tout au long de l’année, y compris lorsque vous prévoyez de sortir jambes nues.
Ne négligez aucun symptôme de phlébite, car les conséquences peuvent être graves. Si votre circulation sanguine n’est pas optimale, prenez l’habitude de pratiquer une activité physique douce et effectuez un massage quotidien de la zone concernée de votre corps pour prévenir la formation de caillots de sang dans vos veines.
PHYTOJAMBE SANS CAMPHRE, gel jambes lourdes
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