La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune, ce qui signifie qu’elle résulte d’un dysfonctionnement du système immunitaire conduisant ce dernier à s’attaquer aux constituants normaux de l’organisme. Par conséquent, le système immunitaire, plutôt que de protéger le corps contre les infections, s’attaque à la membrane qui recouvrant les articulations. Le délabrement de celle-ci entrave le fonctionnement mécanique de l’articulation qui a tendance à se déformer, générant par ailleurs des douleurs intenses.
Les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde présentent l’inconvénient de ne pas être nécessairement caractéristiques, car la pathologie se manifeste différemment d’un patient à l’autre. Par ailleurs, son développement peut être plus ou moins rapide. En revanche, les douleurs aux articulations sont souvent symétriques : si vous ressentez des douleurs identiques des deux côtés du corps, vous pouvez soupçonner les signes d’une polyarthrite rhumatoïde.
Raideur dans les articulations, en particulier le matin, et durant au minimum une heure ;
Diminution de la capacité à bouger les articulations touchées : impossibilité de serrer le poing, attraper un objet, monter un escalier, etc.
La polyarthrite rhumatoïde s’attaque à toutes les articulations, mais montre une prédilection pour :
Les facteurs responsables de la polyarthrite rhumatoïde ne sont pas encore précisément identifiés. Toutefois, les éléments listés ci-après sont généralement incriminés :
La polyarthrite rhumatoïde touche de deux à trois fois plus de femmes que d’hommes ; ceci pourrait s’expliquer par les changements hormonaux qui ponctuent la vie des femmes, notamment la prise de contraceptifs oraux, la grossesse, l’allaitement et la ménopause ;
L’hérédité : certains patients héritent de leurs parents les gènes liés à la polyarthrite rhumatoïde ; il est toutefois possible de posséder ces gènes sans jamais développer la maladie ;
Le risque de développer la maladie s’accroît avec l’âge et touche davantage les patients entre 40 et 60 ans ;
Le tabagisme semble être souvent associé à la polyarthrite rhumatoïde.
La polyarthrite rhumatoïde peut être confondue avec d’autres affections, notamment l’arthrose. Il convient donc d’établir son diagnostic avec certitude. Il n’existe pas de tests précis, mais la présence de symptômes doit inciter votre médecin à prescrire des analyses sanguines pour déterminer l’origine de l’inflammation, ainsi que des radiographies pour confirmer les lésions articulaires.
Si les résultats font craindre une polyarthrite rhumatoïde, votre médecin généraliste vous dirigera vers un rhumatologue.
La polyarthrite rhumatoïde peut être comparée à un incendie des articulations. Si vous ne mettez pas les moyens adéquats pour l’éteindre, il se propage aux autres articulations et provoque des dommages irréversibles, que seule une intervention chirurgicale peut améliorer. Par ailleurs, en l’absence de traitement, d’autres organes peuvent être sévèrement touchés, notamment la peau, les nerfs, les yeux, le cœur et les poumons.
Outre les douleurs qu’elle engendre, la polyarthrite rhumatoïde – et surtout l’arthrite pied et l’arthrite main – devient vite handicapante. Les traitements médicamenteux prescrits par le rhumatologue apaisent les douleurs et freinent sa progression.
Les traitements étant nombreux et ne cessant d’évoluer, il revient à votre rhumatologue de sélectionner le plus adapté à votre situation.
La chirurgie n’intervient que pour les cas les plus avancés et douloureux et/ou handicapants. Elle est préconisée pour redresser une articulation déformée et restaurer sa mobilité. Il est possible d’allonger les tendons et ligaments qui entourent l’articulation pour libérer les mouvements et calmer la douleur.
L’ergothérapeute analyse votre mode de vie et élabore un programme pour vous aider à protéger vos articulations et réduire votre niveau de fatigue. Il vous aide à réorganiser votre domicile ou votre espace de travail pour faciliter vos mouvements et déplacements.
L’ergothérapeute prescrit également des dispositifs pour réduire la douleur et encourager votre mobilité : attelles, chaussures orthopédiques, prothèses, orthèses sur mesure, etc.
Votre rhumatologue peut vous diriger vers le thérapeute qu’il estime le plus pertinent en fonction de votre cas personnel. Son intervention vise à redonner de l’amplitude à vos mouvements, améliorer la mobilité des articulations et vous prescrire des exercices à réaliser à la maison pour optimiser votre confort physique.
À défaut de soigner la polyarthrite rhumatoïde, vous devez assurer votre prise en charge naturelle en adaptant certains comportements et en appliquant des remèdes annexes.
Le traitement naturel de la polyarthrite rhumatoïde passe par des cataplasmes et gels de massage. Ils vous permettent d’entrer dans un cercle vertueux : en soulageant votre douleur, vous retrouvez l’envie et l’énergie pour bouger et renforcer vos muscles, ce qui améliore l’état et le fonctionnement de vos articulations.
Le cataplasme à l’argile verte Phytargile vous procure immédiatement une sensation de fraîcheur. Vous le laissez agir durant une demi-heure, avant de le retirer. L’argile verte – bénéfique pour toutes les articulations – est complétée par de l’arnica, du menthol, du camphre, de l’Harpagophytum, de la prêle, ainsi que par des huiles essentielles de romarin, cajeput et menthe poivrée.
Vous pouvez appliquer ce cataplasme deux fois par jour, mais aussi le compléter par des massages avec le gel Phytargile dont la composition est analogue. Grâce à ses propriétés anti-inflammatoires, analgésiques et reminéralisantes, vos douleurs s’apaisent et vous retrouvez une bien meilleure mobilité de vos articulations. Le massage des muscles et des autres tissus mous entraîne une réduction à court terme de la raideur et de la douleur.
Pensez à ces deux traitements au cours de la journée, mais aussi le soir, avant d’aller vous coucher. Vous passerez une meilleure nuit. Cette perspective vous permet en outre de réduire l’anxiété que vous développez naturellement en craignant la douleur.
Évitez les tâches trop exigeantes et répétitives. Trouvez des postures confortables en favorisant le bon alignement des articulations.
Malgré la douleur, il importe de pratiquer une activité physique pour éviter l’affaiblissement de vos muscles qui accroît les raideurs et les douleurs. Tâchez de bouger et marcher un minimum chaque jour, effectuez des exercices d’étirement, d’assouplissement et de renforcement. En revanche, vous devez rester au repos lors des poussées d’arthrite pendant lesquelles les articulations sont plus rouges, chaudes et enflées qu’à leur habitude.
Pour vous motiver, vous pouvez pratiquer des activités douces comme le yoga, le tai-chi, la natation, la relaxation, etc.
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